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Avant d’être celle qui célèbre l’amour, la guérison ou le passage d’un cap important, j’étais une femme en quête.
En quête de sens, de lumière, de ma juste place.Pendant plusieurs années, j’ai exercé un métier qui demandait de l’organisation, de la rigueur, de la réactivité, de l’anticipation, de l’écoute : assistante de direction.
C’était sérieux, stable, et plutôt rassurant sur le papier.
Mais en moi, quelque chose ne collait pas.
J’avais cette impression d’étouffer.
Comme si je vivais à moitié.
Comme si je laissais mon potentiel en veille.
Je pouvais donner plus. Je pouvais recevoir plus.Ce que je ne savais pas encore, c’est que :
– J’allais quitter ma région alsacienne et vivre sur une île, suite à une photo de la Martinique mise sur mon tableau de visualisation.
– J’allais découvrir que mon hypersensibilité — cette émotion vive qui m’a parfois fait me sentir “trop” dans ce monde — était en réalité ma plus grande force.
– J’allais me recentrer sur moi, mettre de la lumière sur mes croyances limitantes, commencer à me décharger du poids de mon transgénérationnel, développer mon intuition, ma clairvoyance, ma sensibilité…J’ai toujours ressenti les choses profondément.
Les ambiances, les non-dits, les joies, les peines…
Tout vibrait fort en moi. Et je ne savais pas quoi en faire.Alors en 2015 à l’âge de 21 ans je me suis intéressée au monde subtil, aux énergies, aux astres…
Puis j’ai reçu un premier soin énergétique et une porte s’est ouverte.
Comme si je découvrais un endroit qui m’était familier, et qui pourtant me laissait sceptique.Connectée, oui (Soleil en ♓), mais aussi pragmatique (ascendant en ♍),
j’avais besoin de comprendre, j’avais soif de connaissances… et surtout d’expériences.J’ai fait mon chemin et comme la pensée est créatrice…
Voilà qu’en 2022, l’année de mes 28 ans, je pars expérimenter la vie sur une île, seule.C’est vraiment face à moi-même que j’ai compris que ma sensibilité n’était pas un fardeau.
C’est un don.Le don de ressentir intensément ce que je vis, et ce que les autres vivent.
Le don de m’écouter attentivement, et d’écouter les autres avec le cœur.
Le don de traduire mes émotions avec des mots justes, et de guider les autres à mettre des mots sur les leurs.
Le don de contempler la magie de la vie et de créer des instants magiques pour les autres à travers ma vision.Je suis aussi une grande romantique.
Pas seulement dans l’amour, mais dans ma manière de voir la vie.
Je crois en la beauté des choses simples, aux regards qui en disent long, aux silences qui guérissent, aux mots qui libèrent et qui touchent.Je crois qu’il y a du sacré dans nos histoires humaines.
Et je crois surtout que chaque étape de la vie mérite d’être honorée.
C’est pourquoi, quand ce métier d’officiante s’est présenté à moi, tout a pris sens.
Comme si la vie m’avait discrètement préparée depuis toujours à ce rôle :
celui de gardeuse d’histoires, de créatrice de rituels, de messagère d’amour, d’oratrice du cœur.Aujourd’hui, quand je me tiens face à un couple, à une famille, ou à un être qui traverse une transformation intérieure…
je sais que je suis à ma place.Et je suis honorée de pouvoir vous accompagner avec tout ce que je suis.
"Le but de la vie, c’est de trouver ses dons. Le sens de la vie, c’est de les offrir."
Pablo Picasso -
En septembre 2022, j’atterris en Martinique.
En décembre, je rencontre un coach qui me parle d’une expérience humaine puissante, et m’invite à y participer.
Il me dit : « Réfléchis, c’est un vrai cadeau. »
Je prends le temps… et en février 2023, j’honore cette invitation.
Je me rends à cette expérience de trois jours intitulée “Se découvrir”.Le premier jour, mes yeux croisent ceux d’une femme : Sandy-Lee.
Elle aussi a été invitée par le même homme.
Mais durant les trois jours, nous échangeons à peine.Deux semaines plus tard, je poursuis l’expérience avec le niveau 2.
Sandy-Lee, elle, ne participe pas.
Et puis, plus rien. Le silence. Nos chemins se séparent.Jusqu’à janvier 2024.
Sandy-Lee me recontacte.
Elle va se marier.
Et elle me dit cette phrase qui va tout changer :
« Je veux que ce soit toi, mon officiante de cérémonie. »Sur le moment, je suis touchée… mais remplie de questions.
Ce métier, je ne le connais pas.
Qu’est-ce qu’elle attend de moi ? En quoi cela consiste ? Et surtout… pourquoi moi ?Alors je me renseigne. Je cherche. Je lis. Je découvre.
Et là, une évidence s’impose : ce rôle me parle profondément.J’organise un premier rendez-vous avec Sandy-Lee et tout est fluide.
Nous créons sa cérémonie ensemble, à partir de rien.
Les questions me viennent naturellement. Les idées aussi.
L’inspiration, la créativité… tout circule en moi.
Je me sens animée.
Je sens une flamme intérieure qui s’allume.
Je me sens guidée.Puis vient le jour J.
Je ne sais pas exactement ce qui m’attend.
Mais une chose est sûre : je suis prête.Je suis là, présente, à chaque étape.
Avec la mariée et ses demoiselles d’honneur pendant les préparatifs.
Sur le lieu de cérémonie, que je vérifie et harmonise.
Avec les prestataires, pour répondre à leurs questions.
Avec les invités, que j’accueille et rassure.
Avec le marié, que j’accompagne dans ses dernières minutes de calme.
Et enfin, avec Sandy-Lee, pour lui dire :
« C’est le moment. »Puis je prends place à mon pupitre.
Mes mains tremblent un peu. Mon cœur bat fort.
Mais je le sens : tout va bien se passer.
Ce léger trac… c’est du sacré.
C’est ce qui me relie à la grandeur de ce moment.Et là… la magie opère.
Ma voix, douce et posée, raconte leur histoire.
Mon sourire se dessine sans que j’y pense.
Le temps s’arrête.Cette première cérémonie a marqué mon cœur, mes yeux, et mon âme.
C’est ce jour-là que l’officiante est née en moi.Je crois que j’attendais ce moment sans le savoir.
Depuis toujours, j’aime écrire.
J’aime écouter.
J’aime exprimer les émotions que d’autres n’arrivent pas à dire.
J’aime parler en public, célébrer l’amour, toucher les cœurs, semer un peu de magie dans la vie des autres.Ce métier, je l’ai accueilli avec humilité.
Je me sens honorée et reconnaissante de pouvoir créer des cérémonies qui marquent les grandes étapes de la vie.Officiante, c’est une évidence.
Ce n’est pas un choix.
C’est un appel.
Et j’ai choisi d’y répondre, le cœur grand ouvert.“Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous”
Paul Eluard -
On pourrait croire qu’une fois qu’on a trouvé sa voie, tout devient limpide, fluide, simple. Que la lumière éclaire chaque pas, et que les doutes s’effacent.
Mais la réalité est plus nuancée que cela et rien n’est définitif.Aujourd’hui, je suis alignée avec ce que je fais. J’aime profondément créer des cérémonies, écouter les histoires de vie, accompagner les gens dans leurs passages importants.
C’est une mission qui me remplit, qui me dépasse parfois tellement elle est grande et belle.
Et pourtant…Il y a les moments de doute.
Je suis au début de ce chemin et parfois moi aussi je suis face à des peurs, des questions.
Être à son compte, c’est aussi ça :naviguer entre foi et doute
croire en soi quand tout vacille
apprendre à recevoir, à fixer un prix, à honorer la valeur de ce que l’on donne
se concentrer sur soi et ne pas se comparer
J’ai compris que mon hypersensibilité, si elle m’ouvre le cœur, peut aussi devenir un poids si je ne me protège pas.
J’ai compris que même en faisant ce que j’aime, je ne suis pas à l’abri des tempêtes intérieures.
Mais j’ai aussi compris que ces zones d’ombre font partie du chemin. Elles sont des guides. Des rappels à l’humilité, à l’ancrage, à l’authenticité.Je n’ai pas tout résolu, et je ne suis pas arrivée au bout du chemin car il est éternel.
J’avance un jour après l’autre, en confiance, en vérité, en humanité.
Et si je peux accompagner les autres, c’est parce que je vis, moi aussi, ce passage.
Celui d’une femme qui transforme ses peurs en force, ses blessures en lumière, et ses doutes en tremplin.
Une femme qui ose être vulnérable."Ce n’est pas la lumière que nous redoutons le plus, c’est notre propre puissance."
Marianne Williamson